Depuis le début, une des grosses contraintes de l’implantologie a été le temps. En effet, le Professeur Brånemark a défini en 1965 des durées de cicatrisation osseuse (période entre la pose de l’implant et la pose de la prothèse) s’étalant entre 3 et 6 mois. Ce délai représente plusieurs inconvénients et peut parfois contre-indiquer la solution implantaire, bien qu’encore une fois, elle soit souvent la solution de choix.
Un implant présentant une très bonne stabilité dans l’os peut, dans certains cas, recevoir une prothèse immédiatement.
Pour mieux comprendre, il est intéressant de prendre un exemple dans une autre discipline médicale que la nôtre. Si vous avez une fracture de l’avant-bras, le chirurgien utilise des broches et plâtre votre bras. À partir de ce moment, il vous sera déconseillé de porter des charges lourdes ou de faire tout sport susceptible de mobiliser les fragments osseux. Vous pouvez toutefois, si vous êtes adroit, continuer à écrire et utiliser votre bras pour vous habiller… Cette contrainte transmise à votre os en voie de cicatrisation est très faible par rapport à la stabilité mécanique induite par le plâtre et les broches.
Grâce à ce principe, la mise en fonction immédiate des implants devient possible. Si, dès le moment de leur pose, la stabilité mécanique des implants est très bonne, nous pouvons y placer immédiatement des couronnes ; à condition qu’il n’y ait aucun contact avec les dents de l’autre mâchoire.
Il faut considérer deux grandes catégories d’indications :
Il n’est pas possible de faire des protocoles de mise en fonction ou de mise en charge immédiate chez les patients qui :